Une quinzaine de militants interpellés
"Suite à l'appel à manifester contre la venue de Sarkozy au musée du désert, un petit nombre de militants ont décidé de camper sur le stade communal qui devait accueillir l'hélicoptère présidentiel le lendemain matin.
Surveillée par une compagnie de garde mobile toute la nuit, la quinzaine de militants a été fermement interpellée au petit matin par une centaine de militaire. Fouillés et menottés, tous ont été emmenés en garde à vue à la gendarmerie d'Anduze au motif de "dégradation d'un lieu public en bande organisé"...
En effet, pendant la nuit, des tags anti sarkozi ont été inscrit, à l'insu des militants qui dormaient sur le stade, sur la peinture fraichement ravalé du vestiaire municipal... on notera cependant qu'au moment de l'interpellation, des militaires apportaient déjà les rouleaux, pinceaux et pots de peinture nécessaires à la remise en état du vestiaire... Où avaient-ils trouvés le magasin de bricolage ouvert de nuit à Mialet ? Mystère. Toujours est il qu'avec cette dégradation, l'interpellation était alors justifiable...
La garde à vue c'est déroulé sans problème notable, dans une ambiance bon enfant, et les militants ont été libérés sans être inquiétés en début d'après midi (après le départ de Sarkosy). Les plus tardifs ont été ceux qui, faisant valoir leur droits, ont demandés à être assisté par des avocates, elles-même bloquées par l'état de siège de la Ville d'Alès, consécutif à la visite du Président.
On notera la présence d'un petit comité de soutien aux interpellés, dont des membres de la Ligues de Droits de l'Homme et la Conseillère Générale Geneviève Blanc (EELV)".
Wilhem SuntSurveillée par une compagnie de garde mobile toute la nuit, la quinzaine de militants a été fermement interpellée au petit matin par une centaine de militaire. Fouillés et menottés, tous ont été emmenés en garde à vue à la gendarmerie d'Anduze au motif de "dégradation d'un lieu public en bande organisé"...
En effet, pendant la nuit, des tags anti sarkozi ont été inscrit, à l'insu des militants qui dormaient sur le stade, sur la peinture fraichement ravalé du vestiaire municipal... on notera cependant qu'au moment de l'interpellation, des militaires apportaient déjà les rouleaux, pinceaux et pots de peinture nécessaires à la remise en état du vestiaire... Où avaient-ils trouvés le magasin de bricolage ouvert de nuit à Mialet ? Mystère. Toujours est il qu'avec cette dégradation, l'interpellation était alors justifiable...
La garde à vue c'est déroulé sans problème notable, dans une ambiance bon enfant, et les militants ont été libérés sans être inquiétés en début d'après midi (après le départ de Sarkosy). Les plus tardifs ont été ceux qui, faisant valoir leur droits, ont demandés à être assisté par des avocates, elles-même bloquées par l'état de siège de la Ville d'Alès, consécutif à la visite du Président.
On notera la présence d'un petit comité de soutien aux interpellés, dont des membres de la Ligues de Droits de l'Homme et la Conseillère Générale Geneviève Blanc (EELV)".
Article Le Monde - Politique du 4 octobre 2011