"Gaz de schiste, le ministère de l’Industrie s’explique"
"Depuis l’annonce du projet d’exploration du gaz du schiste en Tunisie par la compagnie pétrolière internationale Shell, les voix se sont élevées pour condamner l’opération et appeler le ministère de l’Industrie à abandonner ce projet. La principale raison concerne les méfaits de l’exploration de ce gaz sur l’environnement et la santé humaine, selon plusieurs experts et intervenants dans le domaine".
Extraits :
"Le ministère de l’Industrie, qui est resté réticent à commenter ou à expliquer la portée de ce projet, a décidé enfin de lever le voile sur ce sujet, en organisant une conférence de presse, ce 25 septembre 2012, présentée par Rachid Ben Dali, directeur général de l’énergie. Il n’y a pas eu encore d’accord pour l’octroi d’une autorisation à la compagnie Shell pour l’exploitation du gaz du schiste en Tunisie. La compagnie a déposé une demande dans ce sens, mais qui est en cours d’étude, précise-t-il.
Il ajoute que la demande a été approuvée dans sa forme, selon les termes du code des hydrocarbures. Le comité a recommandé d’examiner les aspects techniques, environnementaux et financiers du projet [...].
Il n’y a pas beaucoup de choix. La Tunisie s’est abstenue à développer l’énergie nucléaire vue les dangers qu’elle présente. Les énergies renouvelables coûtent chers. L’énergie solaire a montré ses limites. De même pour l’énergie éolienne et l’énergie hydraulique, explique M. Ben Dali. Le gaz de schiste constitue, de ce fait, une bonne alternative, selon lui, pour améliorer le rendement énergétique et répondre aux besoins des consommateurs, puisqu’il est utilisé pour alimenter les stations de production électrique.
Mais nous ne sommes pas encore à cette étape, rassure-t-il. S’il y aura un accord entre la République Tunisienne et la compagnie Shell, il concernera l’exploration du gaz du schiste et l’étude du potentiel existant. Il pourrait s’avérer que ce potentiel n’est pas assez conséquent, et dans ce cas on renoncera au projet, affirme-t-il [...]".
"Le ministère de l’Industrie, qui est resté réticent à commenter ou à expliquer la portée de ce projet, a décidé enfin de lever le voile sur ce sujet, en organisant une conférence de presse, ce 25 septembre 2012, présentée par Rachid Ben Dali, directeur général de l’énergie. Il n’y a pas eu encore d’accord pour l’octroi d’une autorisation à la compagnie Shell pour l’exploitation du gaz du schiste en Tunisie. La compagnie a déposé une demande dans ce sens, mais qui est en cours d’étude, précise-t-il.
Il ajoute que la demande a été approuvée dans sa forme, selon les termes du code des hydrocarbures. Le comité a recommandé d’examiner les aspects techniques, environnementaux et financiers du projet [...].
Il n’y a pas beaucoup de choix. La Tunisie s’est abstenue à développer l’énergie nucléaire vue les dangers qu’elle présente. Les énergies renouvelables coûtent chers. L’énergie solaire a montré ses limites. De même pour l’énergie éolienne et l’énergie hydraulique, explique M. Ben Dali. Le gaz de schiste constitue, de ce fait, une bonne alternative, selon lui, pour améliorer le rendement énergétique et répondre aux besoins des consommateurs, puisqu’il est utilisé pour alimenter les stations de production électrique.
Mais nous ne sommes pas encore à cette étape, rassure-t-il. S’il y aura un accord entre la République Tunisienne et la compagnie Shell, il concernera l’exploration du gaz du schiste et l’étude du potentiel existant. Il pourrait s’avérer que ce potentiel n’est pas assez conséquent, et dans ce cas on renoncera au projet, affirme-t-il [...]".