Salon du Belvédère avec Geneviève Azam, membre du conseil scientifique d'ATTAC.
L'intervenante a exposé comment le capitalisme vert considère la nature comme une entreprise, qui offre à la fois un stock de ressources et un flux de services, dont il faut évaluer la valeur, et à laquelle il faut fixer un prix afin de la rendre marchande. Les forêts, les sols, les océans sont considérés par le marché à partir de leur capacité à capter du carbone, et non comme un écosystème complexe et global.
Le modèle économique actuel ne prend pas en compte le caractère limité des ressources naturelles et le fait que certaines conséquences sur la nature sont irréversibles.
Le libéralisme a toujours considéré que la propriété commune, les biens communs étaient source de gaspillage, et introduit la propriété sur l'eau, le sol, l'air, le droit à polluer étant une forme d'appropriation de l’atmosphère.
Geneviève Azam a réaffirmé la nécessité de relier écologie et société en s'appuyant sur la prise de conscience des crises écologiques et sociales. Pour elle, la taxation à un niveau élevé des industriels peut être un moyen de financer les nécessaires investissements de la transition énergétique. Elle a également insisté sur le fait que cette transition énergétique ne pouvait s'envisager sans justice sociale, les 10% d'habitants les plus riches de la planète étant les plus prédateurs de ressources énergétiques. Pour elle, l'idée d'une forme de décroissance ne doit plus être taboue et fait partie aujourd'hui du débat public.
Le débat a permis de donner des exemples et de déboucher sur des propositions.
Un panneau publicitaire lumineux consomme autant d'énergie que deux familles.
Depuis la catastrophe de Fukuschima, le Japon a réduit de 30% sa consommation d'électricité (principalement suppression de la climatisation).
La commune de Montdidier dans la Somme a mis en place une régie municipale d'électricité et a installé un parc éolien sur la commune, ce qui a permis une réappropriation citoyenne de la question de l'énergie.
Le scénario Négawatt, élaboré par une association basée à Mèze peut constituer une bonne base de réflexion et de débat. Cette association est de plus en plus sollocitée par les collectivités locales pour étudier un projet de sobriété énergétique et de construction d'énergie renouvelable.
Compte-rendu d'Anne.L'intervenante a exposé comment le capitalisme vert considère la nature comme une entreprise, qui offre à la fois un stock de ressources et un flux de services, dont il faut évaluer la valeur, et à laquelle il faut fixer un prix afin de la rendre marchande. Les forêts, les sols, les océans sont considérés par le marché à partir de leur capacité à capter du carbone, et non comme un écosystème complexe et global.
Le modèle économique actuel ne prend pas en compte le caractère limité des ressources naturelles et le fait que certaines conséquences sur la nature sont irréversibles.
Le libéralisme a toujours considéré que la propriété commune, les biens communs étaient source de gaspillage, et introduit la propriété sur l'eau, le sol, l'air, le droit à polluer étant une forme d'appropriation de l’atmosphère.
Geneviève Azam a réaffirmé la nécessité de relier écologie et société en s'appuyant sur la prise de conscience des crises écologiques et sociales. Pour elle, la taxation à un niveau élevé des industriels peut être un moyen de financer les nécessaires investissements de la transition énergétique. Elle a également insisté sur le fait que cette transition énergétique ne pouvait s'envisager sans justice sociale, les 10% d'habitants les plus riches de la planète étant les plus prédateurs de ressources énergétiques. Pour elle, l'idée d'une forme de décroissance ne doit plus être taboue et fait partie aujourd'hui du débat public.
Le débat a permis de donner des exemples et de déboucher sur des propositions.
Un panneau publicitaire lumineux consomme autant d'énergie que deux familles.
Depuis la catastrophe de Fukuschima, le Japon a réduit de 30% sa consommation d'électricité (principalement suppression de la climatisation).
La commune de Montdidier dans la Somme a mis en place une régie municipale d'électricité et a installé un parc éolien sur la commune, ce qui a permis une réappropriation citoyenne de la question de l'énergie.
Le scénario Négawatt, élaboré par une association basée à Mèze peut constituer une bonne base de réflexion et de débat. Cette association est de plus en plus sollocitée par les collectivités locales pour étudier un projet de sobriété énergétique et de construction d'énergie renouvelable.