Extraits :
"Le Norvégien Statoil mise sur les réserves de la mer de Barents et le gaz de schiste américain. L’importante découverte de pétrole annoncée lundi par la compagnie norvégienne Statoil confirme, s’il en était besoin, que l’océan Arctique est l’un des eldorados des décennies à venir pour les hydrocarbures [...].
Cela fait trente ans que Statoil explore le plancher de l’océan Arctique. Le recul de la banquise conjugué au traité conclu en 2010 entre Oslo et Moscou délimitant leur frontière maritime commune après des décennies de dispute ont redoublé les ardeurs des compagnies pétrolières [...].
Cette maîtrise technique, dont est dépourvue la Russie, explique en grande partie pourquoi Gazprom a invité la compagnie norvégienne (à hauteur de 24 %) aux côtés du français Total (25 %) à coexploiter le gisement de gaz Chtokman, dans la partie russe de la mer de Barents. Les trois partenaires auraient dû lancer fin décembre la première phase du projet, mais la décision a été reportée à fin mars [...].
Pour diversifier son portefeuille d’actifs, la compagnie scandinave s’est délestée au printemps de ses parts dans un réseau de gazoducs sous-marins, Gassled, pour un montant de 2,2 milliards d’euros. Et en octobre, elle a lancé une OPA sur Brigham Exploration, à hauteur de 3,4 milliards d’euros pour prendre le contrôle de gisements d’huile et de gaz de schiste dans le Dakota et le Montana aux États-Unis [...]."
Cela fait trente ans que Statoil explore le plancher de l’océan Arctique. Le recul de la banquise conjugué au traité conclu en 2010 entre Oslo et Moscou délimitant leur frontière maritime commune après des décennies de dispute ont redoublé les ardeurs des compagnies pétrolières [...].
Cette maîtrise technique, dont est dépourvue la Russie, explique en grande partie pourquoi Gazprom a invité la compagnie norvégienne (à hauteur de 24 %) aux côtés du français Total (25 %) à coexploiter le gisement de gaz Chtokman, dans la partie russe de la mer de Barents. Les trois partenaires auraient dû lancer fin décembre la première phase du projet, mais la décision a été reportée à fin mars [...].
Pour diversifier son portefeuille d’actifs, la compagnie scandinave s’est délestée au printemps de ses parts dans un réseau de gazoducs sous-marins, Gassled, pour un montant de 2,2 milliards d’euros. Et en octobre, elle a lancé une OPA sur Brigham Exploration, à hauteur de 3,4 milliards d’euros pour prendre le contrôle de gisements d’huile et de gaz de schiste dans le Dakota et le Montana aux États-Unis [...]."