Article publié sur Alsace.fr le 5 juillet 2011
Le Collectif européen Alsace-Lorraine contre les gaz de schiste a lancé une manifestation devant le Parlement européen, à Strasbourg, hier, au moment où la Pologne prend officiellement la présidence de l’Union européenne.
« Il faut faire pression sur les députés européens, qu’ils comprennent que nous refusons l’exploration et l’exploitation du gaz de schiste, en France comme ailleurs », explique Christophe Miche, l’un des organisateurs du Collectif européen Alsace-Lorraine contre les gaz de schiste.
Comme la dizaine de militants écologistes brandissant des pancartes colorées qui l’entoure, il craint que la Pologne, à la présidence de l’Union européenne depuis le 1 er juillet, ne donne son feu vert à la production de gaz de schiste. Le gouvernement de Donald Tusk, premier ministre polonais, a déjà délivré plus de 90 licences d’exploration dans son pays et compte bien promouvoir sa politique.
Mais l’indépendance énergétique revendiquée ne pourra se faire qu’au prix de nombreux dégâts. La technique de fracturation hydraulique, utilisée pour extraire les gaz coincés dans la roche, est ainsi susceptible de polluer les nappes phréatiques. « En Alsace, le bassin rhénan est très vulnérable. On ne peut pas le saccager, surtout pour une ressource qui, au mieux, nous donnera un répit de quelques dizaines d’années seulement », s’indigne Jacques Fernique, conseiller régional du Bas-Rhin et membre d’Europe-écologie-les Verts.
Le 30 juin dernier, le Parlement français a interdit l’utilisation de la technique de la fracturation hydraulique pour l’exploration et l’exploitation des gaz et huiles de schiste. Mais d’autres techniques, comme l’injection de propane liquide, également contestée, sont déjà à l’étude.
La manifestation doit se poursuivre aujourd’hui. José Bové, eurodéputé Europe-écologie-les Verts, sera présent. Il s’était rendu à Varsovie, le 16 juin, pour protester contre l’exploitation de ce gaz en Pologne.
« Il faut faire pression sur les députés européens, qu’ils comprennent que nous refusons l’exploration et l’exploitation du gaz de schiste, en France comme ailleurs », explique Christophe Miche, l’un des organisateurs du Collectif européen Alsace-Lorraine contre les gaz de schiste.
Comme la dizaine de militants écologistes brandissant des pancartes colorées qui l’entoure, il craint que la Pologne, à la présidence de l’Union européenne depuis le 1 er juillet, ne donne son feu vert à la production de gaz de schiste. Le gouvernement de Donald Tusk, premier ministre polonais, a déjà délivré plus de 90 licences d’exploration dans son pays et compte bien promouvoir sa politique.
Mais l’indépendance énergétique revendiquée ne pourra se faire qu’au prix de nombreux dégâts. La technique de fracturation hydraulique, utilisée pour extraire les gaz coincés dans la roche, est ainsi susceptible de polluer les nappes phréatiques. « En Alsace, le bassin rhénan est très vulnérable. On ne peut pas le saccager, surtout pour une ressource qui, au mieux, nous donnera un répit de quelques dizaines d’années seulement », s’indigne Jacques Fernique, conseiller régional du Bas-Rhin et membre d’Europe-écologie-les Verts.
Le 30 juin dernier, le Parlement français a interdit l’utilisation de la technique de la fracturation hydraulique pour l’exploration et l’exploitation des gaz et huiles de schiste. Mais d’autres techniques, comme l’injection de propane liquide, également contestée, sont déjà à l’étude.
La manifestation doit se poursuivre aujourd’hui. José Bové, eurodéputé Europe-écologie-les Verts, sera présent. Il s’était rendu à Varsovie, le 16 juin, pour protester contre l’exploitation de ce gaz en Pologne.