Le dernier Communiqué de Presse du Collectif Ardéchois du 20 juillet 2012, auquel on ne peut que s'associer (rappels des revendications, gouvernement sous surveillance, vigilance et réalisme...).
"Gaz de Schiste : à quel jeu joue le Gouvernement ?"
"Mardi 24 juillet, le Premier Ministre et la ministre de l’écologie doivent recevoir les organisations non gouvernementales de protection de l’environnement estampillées «grenello compatibles» FNE, LPO, Greenpeace,... en vue de préparer la conférence sur l’énergie.
DES ONG Jean-Marc Ayrault et Delphine Batho, il y a moins d’un an alors qu’ils étaient dans l’opposition, défendaient un projet de loi PS interdisant clairement et définitivement l’exploration et l’exploitation des gaz de schiste. Aujourd’hui au pouvoir, ils profitent d’une réunion préparatoire du «Grenelle3 » pour tester les ONG de protection de l’environnement sur la possibilité «d’expérimentations scientifiques» sur les gaz de schiste.
Le Collectif 07 est particulièrement vigilant à ce qui va sortir de cette réunion et réaffirme que, aval ou pas des ONG, le gaz de schiste c’est ni ici, ni ailleurs, ni aujourd’hui, ni demain. Il mettra tout en œuvre pour qu’aucun de ces tests, dont on sait qu’ils sont dangereux pour notre eau et notre environnement, ne puissent être menés.
PAS D’EXPERIMENTATION SANS EXPLOITATION À LA CLEF
Le but des «expérimentations scientifiques» est bien d’évaluer la richesse d’un gisement en vue de son exploitation. Ainsi, il est évident que ces expérimentations ne seront menées par les sociétés pétrolières que si un retour sur investissement est possible.
La seule technique possible est la fracturation hydraulique. Mettre en œuvre une telle technique, que ce soit dans le cadre d’une expérimentation ou d’une exploitation présente les mêmes menaces sur l’environnement et la ressource en eau.
L’éventuel succès d’une telle expérimentation mènerait immanquablement à l’exploitation rapide du gisement. En cas d’un gisement non rentable économiquement, le gaz serait brulé en torchère. Enfin, si aucune trace d’hydrocarbure n’était découverte, une autre autorisation serait demandée pour continuer «l’expérimentation».
DES CONSEQUENCES À LONG TERME DESASTREUSES
Même en cas d’absence de gisement, les conséquences de la fracturation pourront apparaître des dizaines d’années après le départ des pétroliers et devront être pris en charge par l’Etat :
- remontée possible des produits chimiques et du gaz par l’ancien puits, par les failles préexistantes ou provoquées : malgré les grandes messes sur les formidables technologies du secteur pétrolier, on a pu constater ce qu’il en était de la maîtrise de ces technologies avec les différents accidents survenus dernièrement dans le Golf du Mexique ou celui d’Elgin en mer du Nord,
- pollution des aquifères, des sols et de l’air : Une étude américaine, publiée dans les annales de l’Académie américaine des sciences (PNAS), a récemment mis en avant des remontées de méthane et de saumures par des conduits naturels vers les aquifères peu profonds situés à proximité des puits,
- apparition des maladies dont le développement est long et dont le risque est avéré (cancer, troubles neurologiques, effets des perturbateurs endocriniens) et qui pourra se produire sur plusieurs générations.
LA «DOUCHE ECOSSAISE» VERSION HYDROCARBURE
Depuis quelques semaines, le ministère du redressement productif et le ministère de l’écologie soufflent le chaud et le froid sur la question des gaz de schiste. Arnaud Montebourg multiplie les ballons d’essais dans la presse pour que soit rouvert la possibilité d’explorer les gaz de schiste en même temps que Delphine Batho tente de rassurer les populations en déclarant que le dossier ne sera pas rouvert... pour le moment. Le Collectif 07 n’est pas dupe et se tient prêt !"
Le terme «expérimentation scientifique», à travers sa connotation rationnelle et progressiste, n’est utilisé que pour faire accepter une technique largement refusée depuis plus d’un an.
DES ONG Jean-Marc Ayrault et Delphine Batho, il y a moins d’un an alors qu’ils étaient dans l’opposition, défendaient un projet de loi PS interdisant clairement et définitivement l’exploration et l’exploitation des gaz de schiste. Aujourd’hui au pouvoir, ils profitent d’une réunion préparatoire du «Grenelle3 » pour tester les ONG de protection de l’environnement sur la possibilité «d’expérimentations scientifiques» sur les gaz de schiste.
Le Collectif 07 est particulièrement vigilant à ce qui va sortir de cette réunion et réaffirme que, aval ou pas des ONG, le gaz de schiste c’est ni ici, ni ailleurs, ni aujourd’hui, ni demain. Il mettra tout en œuvre pour qu’aucun de ces tests, dont on sait qu’ils sont dangereux pour notre eau et notre environnement, ne puissent être menés.
PAS D’EXPERIMENTATION SANS EXPLOITATION À LA CLEF
Le but des «expérimentations scientifiques» est bien d’évaluer la richesse d’un gisement en vue de son exploitation. Ainsi, il est évident que ces expérimentations ne seront menées par les sociétés pétrolières que si un retour sur investissement est possible.
La seule technique possible est la fracturation hydraulique. Mettre en œuvre une telle technique, que ce soit dans le cadre d’une expérimentation ou d’une exploitation présente les mêmes menaces sur l’environnement et la ressource en eau.
L’éventuel succès d’une telle expérimentation mènerait immanquablement à l’exploitation rapide du gisement. En cas d’un gisement non rentable économiquement, le gaz serait brulé en torchère. Enfin, si aucune trace d’hydrocarbure n’était découverte, une autre autorisation serait demandée pour continuer «l’expérimentation».
DES CONSEQUENCES À LONG TERME DESASTREUSES
Même en cas d’absence de gisement, les conséquences de la fracturation pourront apparaître des dizaines d’années après le départ des pétroliers et devront être pris en charge par l’Etat :
- remontée possible des produits chimiques et du gaz par l’ancien puits, par les failles préexistantes ou provoquées : malgré les grandes messes sur les formidables technologies du secteur pétrolier, on a pu constater ce qu’il en était de la maîtrise de ces technologies avec les différents accidents survenus dernièrement dans le Golf du Mexique ou celui d’Elgin en mer du Nord,
- pollution des aquifères, des sols et de l’air : Une étude américaine, publiée dans les annales de l’Académie américaine des sciences (PNAS), a récemment mis en avant des remontées de méthane et de saumures par des conduits naturels vers les aquifères peu profonds situés à proximité des puits,
- apparition des maladies dont le développement est long et dont le risque est avéré (cancer, troubles neurologiques, effets des perturbateurs endocriniens) et qui pourra se produire sur plusieurs générations.
LA «DOUCHE ECOSSAISE» VERSION HYDROCARBURE
Depuis quelques semaines, le ministère du redressement productif et le ministère de l’écologie soufflent le chaud et le froid sur la question des gaz de schiste. Arnaud Montebourg multiplie les ballons d’essais dans la presse pour que soit rouvert la possibilité d’explorer les gaz de schiste en même temps que Delphine Batho tente de rassurer les populations en déclarant que le dossier ne sera pas rouvert... pour le moment. Le Collectif 07 n’est pas dupe et se tient prêt !"
Le terme «expérimentation scientifique», à travers sa connotation rationnelle et progressiste, n’est utilisé que pour faire accepter une technique largement refusée depuis plus d’un an.
QUELLE QUE SOIT LA TECHNIQUE : STOP AU GAZ DE SCHISTE
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