Le sud du Grand-Duché regorgerait de gaz de schiste. Comme dans les autres pays, il y a les partisans et les opposants. En tête des partisans, l'eurodéputé socialiste Robert Goebbels qui veut débattre. Côté opposants, son homologue vert, Claude Turmes, qui aimerait qu'on se consacre aux énergies renouvelables.
Le 8 octobre dernier, l'université du Luxembourg organisait avec l'ambassade de Pologne une conférence sur l'exploitation du gaz de schiste.
Les partisans s'appuient sur l'étude européenne de 2011 ("Incidences de l'extraction de gaz de schiste et de pétrole de schiste bitumineux sur l'environnement et la santé humaine"), dont ils n'ont retenu que l'estimation théorique d'une réserve de 675 millions de barils. Ils plébiscitent également le rapport de mai 2012 de l'AIE ("Des règles d’or pour un âge d’or du gaz de schiste"). "Si on édicte des règles écologiques, on peut le faire, martèle Robert Goebbels [...]. Le Luxembourg importe la plupart de ses produits énergétiques et le gaz naturel est le plus cher d’Europe pour les industriels, souligne l’ancien ministre de l’Énergie qui aimerait voir le Grand-Duché devenir plus indépendant".
Côté opposants, "l’écologiste a envoyé le 4 octobre une lettre ouverte à l’Université du Luxembourg [...]. Il y dénonce l’utilisation de produits chimiques dangereux, pour extraire le gaz. Des produits qui se retrouveraient ensuite dans les nappes phréatiques. Il évoque également des fuites de méthane, suite à la fracturation des roches contenant du schiste. L'année dernière, un énorme tas de schiste avait d'ailleurs pris feu en face de la gare de Belval durant les travaux du tunnel de Micheville".
Pour l'heure, le Ministère du Développement Durable rappelle que "des expériences ou des études menées dans d'autres pays ont déjà confirmé la dangerosité de cette exploitation du gaz de schiste sur l'environnement et les populations [...]. Il insiste aussi sur la volonté politique du gouvernement de se défaire autant que possible des énergies fossiles ou d'en limiter sa dépendance". Le Luxembourg semble davantage tourné "vers la recherche et l'exploitation d'énergies renouvelables et n'est pas disposé pour l'heure à se tourner vers le gaz de schiste pour répondre aux défis de l'avenir". A suivre...
Le 8 octobre dernier, l'université du Luxembourg organisait avec l'ambassade de Pologne une conférence sur l'exploitation du gaz de schiste.
Les partisans s'appuient sur l'étude européenne de 2011 ("Incidences de l'extraction de gaz de schiste et de pétrole de schiste bitumineux sur l'environnement et la santé humaine"), dont ils n'ont retenu que l'estimation théorique d'une réserve de 675 millions de barils. Ils plébiscitent également le rapport de mai 2012 de l'AIE ("Des règles d’or pour un âge d’or du gaz de schiste"). "Si on édicte des règles écologiques, on peut le faire, martèle Robert Goebbels [...]. Le Luxembourg importe la plupart de ses produits énergétiques et le gaz naturel est le plus cher d’Europe pour les industriels, souligne l’ancien ministre de l’Énergie qui aimerait voir le Grand-Duché devenir plus indépendant".
Côté opposants, "l’écologiste a envoyé le 4 octobre une lettre ouverte à l’Université du Luxembourg [...]. Il y dénonce l’utilisation de produits chimiques dangereux, pour extraire le gaz. Des produits qui se retrouveraient ensuite dans les nappes phréatiques. Il évoque également des fuites de méthane, suite à la fracturation des roches contenant du schiste. L'année dernière, un énorme tas de schiste avait d'ailleurs pris feu en face de la gare de Belval durant les travaux du tunnel de Micheville".
Pour l'heure, le Ministère du Développement Durable rappelle que "des expériences ou des études menées dans d'autres pays ont déjà confirmé la dangerosité de cette exploitation du gaz de schiste sur l'environnement et les populations [...]. Il insiste aussi sur la volonté politique du gouvernement de se défaire autant que possible des énergies fossiles ou d'en limiter sa dépendance". Le Luxembourg semble davantage tourné "vers la recherche et l'exploitation d'énergies renouvelables et n'est pas disposé pour l'heure à se tourner vers le gaz de schiste pour répondre aux défis de l'avenir". A suivre...
Sources :
=> L'Essentiel du 8 octobre 2012 <=
=> Le Quotidien du 24 octobre 2012 <=
=> L'Essentiel du 8 octobre 2012 <=
=> Le Quotidien du 24 octobre 2012 <=