L'Office Parlementaire d'Evaluation des Choix Scientifiques et Technologiques a été créé par la loi n° 83-609 du 8 juillet 1983. Il a pour mission d'informer le Parlement des conséquences des choix de caractère scientifique et technologique afin d'éclairer ses décisions. A cette fin il recueille des informations, met en œuvre des programmes d'études et procède à des évaluations.
Cette structure, commune à l'Assemblée Nationale et au Sénat, est composée de 18 députés et de 18 sénateurs. Elle peut être saisie par le bureau de l'une ou l'autre assemblée. Jusqu'ici, les problèmes abordés se sont répartis à peu près également entre quatre grands thèmes : l'énergie, l'environnement, les nouvelles technologies et les sciences de la vie.
L'Office constitue un intermédiaire entre le monde politique et le monde de la recherche. Il se doit d'être à l'écoute des milieux de la recherche et de solliciter des avis autorisés. L'Office est ainsi assisté d'un Conseil Scientifique qui reflète dans sa composition la diversité des disciplines scientifiques et technologiques, constitué de 24 personnalités de haut niveau choisies en raison de leur compétence.
Cette structure, commune à l'Assemblée Nationale et au Sénat, est composée de 18 députés et de 18 sénateurs. Elle peut être saisie par le bureau de l'une ou l'autre assemblée. Jusqu'ici, les problèmes abordés se sont répartis à peu près également entre quatre grands thèmes : l'énergie, l'environnement, les nouvelles technologies et les sciences de la vie.
L'Office constitue un intermédiaire entre le monde politique et le monde de la recherche. Il se doit d'être à l'écoute des milieux de la recherche et de solliciter des avis autorisés. L'Office est ainsi assisté d'un Conseil Scientifique qui reflète dans sa composition la diversité des disciplines scientifiques et technologiques, constitué de 24 personnalités de haut niveau choisies en raison de leur compétence.
Source : Site du Sénat
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"L'Opecst lance un rapport sur les gaz de schiste : mauvais signal pour Baupin"
=> Dépêche AFP / Romandie News du 21 novembre 2012 <=
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"L'Opecst lance un rapport sur les gaz de schiste : mauvais signal pour Baupin"
=> Dépêche AFP / Romandie News du 21 novembre 2012 <=
Extraits :
L'OPECST "a lancé mercredi [21 novembre], à la demande de la commission des Affaires économiques du Sénat, un rapport sur les techniques alternatives à la fracturation hydraulique pour les gaz de schiste [...].
L'Opecst a désigné deux rapporteurs, le député Christian Bataille (PS) et le sénateur Jean-Claude Lenoir (UMP) [...].
Cette décision est un double mauvais signal, a jugé M. Baupin qui est membre de l'Opecst.
Mauvais signal d'un point de vue environnemental, a-t-il développé. A trois jours de la conférence de Doha contre le dérèglement climatique, l'obstination de la France à vouloir aller chercher de nouvelles ressources fossiles ne peut qu'affaiblir notre parole dans les négociations internationales, écrit-il dans un communiqué.
Mauvais signal d'un point de vue démocratique : alors que des engagements publics ont été pris de ne pas utiliser les gaz de schiste, donner l'impression de contourner les engagements pris et l'opinion publique (..) sous la pression du seul Medef ne peut que fragiliser la confiance de nos concitoyens en ses responsables, a ajouté le député EELV.
Pour M. Baupin, il faut donner la priorité aux recherches qui favoriseront la transition énergétique, et non celles qui risquent de nous maintenir sous addiction fossile [...]".
L'OPECST "a lancé mercredi [21 novembre], à la demande de la commission des Affaires économiques du Sénat, un rapport sur les techniques alternatives à la fracturation hydraulique pour les gaz de schiste [...].
L'Opecst a désigné deux rapporteurs, le député Christian Bataille (PS) et le sénateur Jean-Claude Lenoir (UMP) [...].
Cette décision est un double mauvais signal, a jugé M. Baupin qui est membre de l'Opecst.
Mauvais signal d'un point de vue environnemental, a-t-il développé. A trois jours de la conférence de Doha contre le dérèglement climatique, l'obstination de la France à vouloir aller chercher de nouvelles ressources fossiles ne peut qu'affaiblir notre parole dans les négociations internationales, écrit-il dans un communiqué.
Mauvais signal d'un point de vue démocratique : alors que des engagements publics ont été pris de ne pas utiliser les gaz de schiste, donner l'impression de contourner les engagements pris et l'opinion publique (..) sous la pression du seul Medef ne peut que fragiliser la confiance de nos concitoyens en ses responsables, a ajouté le député EELV.
Pour M. Baupin, il faut donner la priorité aux recherches qui favoriseront la transition énergétique, et non celles qui risquent de nous maintenir sous addiction fossile [...]".
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"Gaz de schiste : "Je défends la recherche contre l’obscurantisme"
=> Entretien Usine Nouvelle du 16 novembre 2012 <=
"Gaz de schiste : "Je défends la recherche contre l’obscurantisme"
=> Entretien Usine Nouvelle du 16 novembre 2012 <=
Extraits :
"Le sénateur Daniel Raoul (PS – Maine-Et-loire), au nom de la commission des Affaires économiques du Sénat qu’il préside, a saisi l’OPECST [...].
Depuis le début du débat sur les gaz de schiste, je plaide pour la recherche de solutions alternatives à la fracturation hydraulique. Je suis persuadé qu’il existe des entreprises françaises capables de proposer des solutions alternatives, non destructives, pour prospecter des gaz de schiste. Et l’Office peut étudier ces possibilités au-delà de tout clivage politique [...].
Je suis un scientifique de formation (Ndlr : titulaire d'un doctorat en physique des solides). Refuser la recherche est pour moi incompréhensible. Que ce soit sur les gaz de schiste, comme sur les plantes génétiquement modifiées. Pour prendre ce dernier exemple, être anti-OGM, c’est être anti-vaccins, anti-levure, anti-insuline… Il faut accepter d’expérimenter en s’assurant que la sécurité est assurée. Je défends la recherche contre l’obscurantisme. Il n’y a pas de progrès sans recherche".
"Le sénateur Daniel Raoul (PS – Maine-Et-loire), au nom de la commission des Affaires économiques du Sénat qu’il préside, a saisi l’OPECST [...].
Depuis le début du débat sur les gaz de schiste, je plaide pour la recherche de solutions alternatives à la fracturation hydraulique. Je suis persuadé qu’il existe des entreprises françaises capables de proposer des solutions alternatives, non destructives, pour prospecter des gaz de schiste. Et l’Office peut étudier ces possibilités au-delà de tout clivage politique [...].
Je suis un scientifique de formation (Ndlr : titulaire d'un doctorat en physique des solides). Refuser la recherche est pour moi incompréhensible. Que ce soit sur les gaz de schiste, comme sur les plantes génétiquement modifiées. Pour prendre ce dernier exemple, être anti-OGM, c’est être anti-vaccins, anti-levure, anti-insuline… Il faut accepter d’expérimenter en s’assurant que la sécurité est assurée. Je défends la recherche contre l’obscurantisme. Il n’y a pas de progrès sans recherche".
Dernière édition par Sophie le 3/2/2013, 08:52, édité 1 fois