Dossier Politis du 6 décembre 2012
"Les gaz de schiste aggraveront le dérèglement climatique"
"Les gaz de schiste aggraveront le dérèglement climatique"
Encart
"Un simple coup d'oeil aux dernières données concernant le dérèglement climatique suffirait à condamner le recours aux gaz de schiste. Alors que la Conférence annuelle de l'ONU sur le climat se tient dans l'indifférence, les émissions de CO2 auront encore augmenté de 2,8% en 2012 malgré la crise économique, souligne le rapport annuel du Global Carbon Projet. Les auteurs estiment qu'à ce train les températures moyennes pourraient grimper de 4 à 8°C d'ici à 2100, voire avant !
Le réputé Institut de Potsdam confirme cet horizon noir dans un rapport "catastrophe" livré il y a 2 semaines à la Banque mondiale [climatechange.worldbank.org]. Il y a 3 ans, à Copenhague, la communauté internationale s'était engagée à ce que la dérive ne dépasse pas 2°C...
Et le dérèglement se vérifie sous nos yeux. La semaine dernière, l'Organisation mondiale de la météorologie se préparait à classer 2012 parmi les années les plus chaudes jamais enregistrées. En septembre dernier, les satellites ont mesuré la plus importante contraction estivale de la banquise arctique, dans des proportions qui prennent au dépourvu les climatologues. Année exceptionnelle aussi par le nombre de sécheresses, inondation, tempêtes et ouragans partout dans le monde".
"Un simple coup d'oeil aux dernières données concernant le dérèglement climatique suffirait à condamner le recours aux gaz de schiste. Alors que la Conférence annuelle de l'ONU sur le climat se tient dans l'indifférence, les émissions de CO2 auront encore augmenté de 2,8% en 2012 malgré la crise économique, souligne le rapport annuel du Global Carbon Projet. Les auteurs estiment qu'à ce train les températures moyennes pourraient grimper de 4 à 8°C d'ici à 2100, voire avant !
Le réputé Institut de Potsdam confirme cet horizon noir dans un rapport "catastrophe" livré il y a 2 semaines à la Banque mondiale [climatechange.worldbank.org]. Il y a 3 ans, à Copenhague, la communauté internationale s'était engagée à ce que la dérive ne dépasse pas 2°C...
Et le dérèglement se vérifie sous nos yeux. La semaine dernière, l'Organisation mondiale de la météorologie se préparait à classer 2012 parmi les années les plus chaudes jamais enregistrées. En septembre dernier, les satellites ont mesuré la plus importante contraction estivale de la banquise arctique, dans des proportions qui prennent au dépourvu les climatologues. Année exceptionnelle aussi par le nombre de sécheresses, inondation, tempêtes et ouragans partout dans le monde".