"Gazprom s'allie à Shell pour forer l'Arctique et le pétrole de schiste en Russie"
=> Article RFI du 9 avril 2013 <=
=> Article RFI du 9 avril 2013 <=
Extraits :
"Vladimir Poutine a profité de sa visite au Pays-Bas, lundi 8 avril, pour parrainer un accord pétrolier entre le géant russe du gaz Gazprom et la compagnie néerlandaise Shell. Moscou multiplie les alliances avec les compagnies occidentales pour développer les pétroles difficiles d'accès, comme celui de l'Arctique [...].
Si la Russie veut garder son rang de premier producteur mondial d'hydrocarbures, elle doit à tout prix développer les pétroles dits «non conventionnels» [...]. Il faudra utiliser des compétences techniques, comme la fracturation hydraulique, que la Russie ne maîtrise pas. Et des capitaux gigantesques à la mesure des difficultés de forage dans les eaux glacées de l'Arctique.
C'est pourquoi la Russie fait appel aux compagnies privées étrangères pour épauler ses propres compagnies d'État, seules habilitées à recevoir des licences : le géant russe du pétrole Rosneft s'est déjà allié à l'Anglo-Néerlandais BP, à l'Américain Exxon Mobil, au Norvégien Statoil et à l'Italien Eni pour se lancer dans l'exploration de l'Arctique ou des pétroles de schiste de Sibérie [...].
Pour Shell, c'est une consolation après les déboires qu'elle a connus à l'autre bout de l'Arctique, au nord des États-Unis : la major européenne a dû renoncer à ses tentatives de forages au large de l'Alaska jusqu'à l'année prochaine, après plusieurs avaries, en partie liées à la glace [...]".
"Vladimir Poutine a profité de sa visite au Pays-Bas, lundi 8 avril, pour parrainer un accord pétrolier entre le géant russe du gaz Gazprom et la compagnie néerlandaise Shell. Moscou multiplie les alliances avec les compagnies occidentales pour développer les pétroles difficiles d'accès, comme celui de l'Arctique [...].
Si la Russie veut garder son rang de premier producteur mondial d'hydrocarbures, elle doit à tout prix développer les pétroles dits «non conventionnels» [...]. Il faudra utiliser des compétences techniques, comme la fracturation hydraulique, que la Russie ne maîtrise pas. Et des capitaux gigantesques à la mesure des difficultés de forage dans les eaux glacées de l'Arctique.
C'est pourquoi la Russie fait appel aux compagnies privées étrangères pour épauler ses propres compagnies d'État, seules habilitées à recevoir des licences : le géant russe du pétrole Rosneft s'est déjà allié à l'Anglo-Néerlandais BP, à l'Américain Exxon Mobil, au Norvégien Statoil et à l'Italien Eni pour se lancer dans l'exploration de l'Arctique ou des pétroles de schiste de Sibérie [...].
Pour Shell, c'est une consolation après les déboires qu'elle a connus à l'autre bout de l'Arctique, au nord des États-Unis : la major européenne a dû renoncer à ses tentatives de forages au large de l'Alaska jusqu'à l'année prochaine, après plusieurs avaries, en partie liées à la glace [...]".