Fin 2010 était révélée l'attribution par Jean-Louis Borloo de 3 permis à des multinationales pour explorer les sous-sols du sud de la France, à la recherche d'hydrocarbures de schiste. La mobilisation citoyenne n'a depuis cessé de gronder et nous savons aujourd'hui que de nombreux permis ont été accordés sur tout le territoire français. Devant l'ampleur de la contestation, les politiques ont été obligés de prendre position en déposant des propositions de lois.
Mais la Loi finalement promulguée en juillet 2011 ne répond à aucune de nos revendications : elle n'interdit ni l'exploration, ni l'exploitation des gaz et pétrole de schiste. Elle n'annule pas la totalité des permis, signés sans informer ni la population, ni les élus, et donc sans aucun débat public.
Le Collectif reste opposé à l'exploration et à l'exploitation des gisements d'hydrocarbures liquides ou gazeux de roche-mère, quelles que soient les techniques. Par extension, le Collectif reste opposé à l'exploration et l'exploitation des autres hydrocarbures dits "non conventionnels" (sables bitumineux par exemple) et à l'utilisation des techniques telle que la fracturation hydraulique quelle que soit la nature des gisements. Par extension le Collectif réclame une sortie des ressources fossiles, un vrai débat public sur l'énergie, les ressources, les modes de production, les besoins et la mise en oeuvre de la transition énergétique.
Mais la Loi finalement promulguée en juillet 2011 ne répond à aucune de nos revendications : elle n'interdit ni l'exploration, ni l'exploitation des gaz et pétrole de schiste. Elle n'annule pas la totalité des permis, signés sans informer ni la population, ni les élus, et donc sans aucun débat public.
Le Collectif reste opposé à l'exploration et à l'exploitation des gisements d'hydrocarbures liquides ou gazeux de roche-mère, quelles que soient les techniques. Par extension, le Collectif reste opposé à l'exploration et l'exploitation des autres hydrocarbures dits "non conventionnels" (sables bitumineux par exemple) et à l'utilisation des techniques telle que la fracturation hydraulique quelle que soit la nature des gisements. Par extension le Collectif réclame une sortie des ressources fossiles, un vrai débat public sur l'énergie, les ressources, les modes de production, les besoins et la mise en oeuvre de la transition énergétique.
Le Communiqué de Presse du 14 octobre 2011
Sur les 64 permis en cours de validité au 1er janvier 2011, 3 seulement sont abrogés. A quelques mois de la présidentielle, le Gouvernement espère désamorcer le mouvement de contestation national. Mais nous, citoyens du Collectif Grand Montpellier "Gaz de Schiste : Non Merci !", restons mobilisés :- parce que le Languedoc, malgré l'abrogation des permis de Montélimar, Nant et Villeneuve de Berg, reste concerné par 5 permis (Plaines du Languedoc, Nîmes, Navacelles, Bassin d'Alès et Plaine d'Alès) ;
- parce que nous sommes solidaires non seulement des autres secteurs en France, mais aussi au-delà des frontières du pays et au-delà des frontières de l'Europe ;
- parce que la loi du 13 juillet, réduite à peau de chagrin, ne répond pas à nos revendications : elle n'interdit ni l'exploration, ni l'exploitation des hydrocarbures non conventionnels, elle n'abroge pas la totalité des permis et elle autorise la fracturation hydraulique sous couvert d'expérimentation ;
- parce que des permis sont en cours d'instruction ;
- parce que l'interdiction du recours à la fracturation hydraulique n'est pas synonyme d'une interdiction générale et absolue de recourir à toutes techniques de stimulation.
Gaz/Pétrole de Schiste : NI ICI, NI AILLEURS !
Ni Aujourd'hui, Ni Demain !
Rien n'est terminé, il y a urgence pour nos territoires et nous restons mobilisés
Ni Aujourd'hui, Ni Demain !
Rien n'est terminé, il y a urgence pour nos territoires et nous restons mobilisés
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