Agrocarburants, Biocarburants... quel que soit le nom qu'on leur donne, ils ne peuvent en aucune manière être considérés comme une alternative aux énergies fossiles !
"Quand les biocarburants prennent le pas sur l’agriculture"
=> Article ZeGreenWeb du 9 juillet 2012 <=
=> Article ZeGreenWeb du 9 juillet 2012 <=
Extraits :
"Au Guatemala, l’industrie du biocarburant a mis à la rue des centaines d’agriculteurs traditionnels. Un phénomène dramatique et qui n’est pas sans rappeler les expropriations de terres sur le continent noir.
Expulsés par des militaires armés de fusils d’assaut et en présence d’hélicoptères, les fermiers de la communauté maya Q’eqchi ont vu en mars 2011 leurs maisons et leurs récoltes brûlées. À la fin du mois, près de 800 familles issues de 14 communautés, soit 3200 personnes, ont été chassées de leurs terres manu militari. De quoi faire réagir le Guatemala Campesino Unity Committee (CUC), une organisation qui défend les droits de l’Homme. Quelques mois plus tard, de grands champs convertis à l’agriculture biologique ont été remplacés par des plantations de cannes à sucre destinées à être transformées en éthanol pour l’alimentation des réservoirs des voitures vertes européennes. Une véritable tragédie, d’autant plus révoltante quand on connaît l’impact environnemental «réel» des agrocarburants [...].
Le comble, c’est que l’Union Européenne est en partie responsable de cette «razzia», ayant en 2008 mis en place une directive stipulant un pourcentage minimum de 10 % de biocarburants dans les transports d’ici 2020 qui suppose une superficie de 17,5 millions d’hectares de terres fertiles. Fort peu médiatisés, les événements de 2011 pourraient cependant porter un sacré coup à la morale et à l’éthique suggérée par le développement durable [...]".
"Au Guatemala, l’industrie du biocarburant a mis à la rue des centaines d’agriculteurs traditionnels. Un phénomène dramatique et qui n’est pas sans rappeler les expropriations de terres sur le continent noir.
Expulsés par des militaires armés de fusils d’assaut et en présence d’hélicoptères, les fermiers de la communauté maya Q’eqchi ont vu en mars 2011 leurs maisons et leurs récoltes brûlées. À la fin du mois, près de 800 familles issues de 14 communautés, soit 3200 personnes, ont été chassées de leurs terres manu militari. De quoi faire réagir le Guatemala Campesino Unity Committee (CUC), une organisation qui défend les droits de l’Homme. Quelques mois plus tard, de grands champs convertis à l’agriculture biologique ont été remplacés par des plantations de cannes à sucre destinées à être transformées en éthanol pour l’alimentation des réservoirs des voitures vertes européennes. Une véritable tragédie, d’autant plus révoltante quand on connaît l’impact environnemental «réel» des agrocarburants [...].
Le comble, c’est que l’Union Européenne est en partie responsable de cette «razzia», ayant en 2008 mis en place une directive stipulant un pourcentage minimum de 10 % de biocarburants dans les transports d’ici 2020 qui suppose une superficie de 17,5 millions d’hectares de terres fertiles. Fort peu médiatisés, les événements de 2011 pourraient cependant porter un sacré coup à la morale et à l’éthique suggérée par le développement durable [...]".