Interview de Gérard Mestrallet du 10 août. Extraits :
Alors, justement les pays émergents, on parle souvent des fonds souverains, des fonds de placements financiers détenus par des états notamment, et vous venez de signer un accord très important avec CIC, c'est un fonds chinois, le plus gros fonds d'investissement au monde je crois, qui va prendre 30% de la branche exploration-production de GDF SUEZ. Est ce qu'à terme, c'est peut être les Chinois qui détiendront une partie de ce fleuron industriel français ?
Ah non, non, pas du tout. C'est un accord de coopération d'abord. La partie exploration-production est une des applications, c'est la première application d'un accord beaucoup plus général. C'est un partenariat qui vise à nous ouvrir davantage encore les portes de l'Asie et de la Chine. C'est une zone, qui est évidemment est très prometteuse en matière d'énergie, ou en matière d'environnement...
...et de croissance...
Et donc de croissance pour nous. Dans cet accord, nous visons à pouvoir nous développer, augmenter nos opportunités à la fois dans le domaine de l'électricité, dans le domaine du gaz naturel, dans le domaine de l'efficacité énergétique, des services à l'énergie, mais aussi de l'eau et des déchets.
Donc dans toute l'Asie ?
Oui, dans toute l'Asie. Et c'est un accord avec ce grand fonds qui est le fonds de l'émanation au fond du gouvernement chinois. C'est la première fois que ce fonds signe un accord aussi large. C'est la plus importante opération que ce fonds signe en Europe, et la deuxième au monde depuis sa création.
Est ce qu'il n'y pas un risque à terme d'une perte d'indépendance de ce groupe GDF SUEZ auquel les Français sont attachés ?
Non, non, pas du tout. D'abord parce que l’État détient 35% du capital. Nous avons de grands actionnaires comme Albert Frère, privé, et là il s'agit d'un partenariat dans une de nos activités. Ce n'est pas l'activité la plus importante d'ailleurs, même si elle compte pour notre groupe, et nous garderons 70% de cette activité et toute la maîtrise. En revanche, les 30% que le fonds chinois va nous apporter, c'est par augmentation de capital, 2 milliards 300 millions, donc c'est quand même beaucoup d'argent. Et cet argent va nous permettre d'accélérer notre développement dans l'exploration-production qui va nous permettre effectivement de consolider nos positions dans le monde.
Alors, justement les pays émergents, on parle souvent des fonds souverains, des fonds de placements financiers détenus par des états notamment, et vous venez de signer un accord très important avec CIC, c'est un fonds chinois, le plus gros fonds d'investissement au monde je crois, qui va prendre 30% de la branche exploration-production de GDF SUEZ. Est ce qu'à terme, c'est peut être les Chinois qui détiendront une partie de ce fleuron industriel français ?
Ah non, non, pas du tout. C'est un accord de coopération d'abord. La partie exploration-production est une des applications, c'est la première application d'un accord beaucoup plus général. C'est un partenariat qui vise à nous ouvrir davantage encore les portes de l'Asie et de la Chine. C'est une zone, qui est évidemment est très prometteuse en matière d'énergie, ou en matière d'environnement...
...et de croissance...
Et donc de croissance pour nous. Dans cet accord, nous visons à pouvoir nous développer, augmenter nos opportunités à la fois dans le domaine de l'électricité, dans le domaine du gaz naturel, dans le domaine de l'efficacité énergétique, des services à l'énergie, mais aussi de l'eau et des déchets.
Donc dans toute l'Asie ?
Oui, dans toute l'Asie. Et c'est un accord avec ce grand fonds qui est le fonds de l'émanation au fond du gouvernement chinois. C'est la première fois que ce fonds signe un accord aussi large. C'est la plus importante opération que ce fonds signe en Europe, et la deuxième au monde depuis sa création.
Est ce qu'il n'y pas un risque à terme d'une perte d'indépendance de ce groupe GDF SUEZ auquel les Français sont attachés ?
Non, non, pas du tout. D'abord parce que l’État détient 35% du capital. Nous avons de grands actionnaires comme Albert Frère, privé, et là il s'agit d'un partenariat dans une de nos activités. Ce n'est pas l'activité la plus importante d'ailleurs, même si elle compte pour notre groupe, et nous garderons 70% de cette activité et toute la maîtrise. En revanche, les 30% que le fonds chinois va nous apporter, c'est par augmentation de capital, 2 milliards 300 millions, donc c'est quand même beaucoup d'argent. Et cet argent va nous permettre d'accélérer notre développement dans l'exploration-production qui va nous permettre effectivement de consolider nos positions dans le monde.
Dernière édition par Sophie le 10/8/2011, 15:24, édité 1 fois