Un article intéressant du 8 novembre 2011
=> Agence Science-Presse <=
Extraits :=> Agence Science-Presse <=
"En 2004, l’Agence américaine de Protection de l’Environnement [EPA] décrétait que la fracturation de la roche de schiste ne présentait pas de danger pour l’eau potable. [...] C’est cette décision de l’EPA qui avait conduit, l’année suivante, les élus américains à exempter la fracturation de la Loi sur la qualité de l’eau potable (Safe Drinking Water Act). Du coup, les projets de forage pour du gaz naturel utilisant la technologie appelée fracturation hydraulique, n’avaient plus à se soumettre à des études d’impacts [...].
Aucune norme nationale n’existe aujourd’hui pour se débarrasser des eaux usées résultant de ces extractions de gaz naturel [...].
Il faut rappeler que la principale préoccupation [...] est que l’industrie ajoute à cette eau une «recette chimique» sur laquelle on sait bien peu de choses [...] : lorsqu’on détecte un produit suspect dans le robinet d’un voisin, comment prouver qu’il s’est retrouvé là à cause de l’extraction de gaz, plutôt que d’un épandage d’engrais, ou par des voies naturelles ?
[...] Des millions de tonnes d’eau sont expédiées dans le sol pour chaque opération, et il en remonte entre le quart et la moitié (il y a un gros débat là-dessus), accompagné de ces produits chimiques, de sels, de métaux et de substances naturellement radioactives. Il faut ensuite s’en débarrasser, soit à travers l’usine d’épuration municipale la plus proche, soit par les rivières."
Aucune norme nationale n’existe aujourd’hui pour se débarrasser des eaux usées résultant de ces extractions de gaz naturel [...].
Il faut rappeler que la principale préoccupation [...] est que l’industrie ajoute à cette eau une «recette chimique» sur laquelle on sait bien peu de choses [...] : lorsqu’on détecte un produit suspect dans le robinet d’un voisin, comment prouver qu’il s’est retrouvé là à cause de l’extraction de gaz, plutôt que d’un épandage d’engrais, ou par des voies naturelles ?
[...] Des millions de tonnes d’eau sont expédiées dans le sol pour chaque opération, et il en remonte entre le quart et la moitié (il y a un gros débat là-dessus), accompagné de ces produits chimiques, de sels, de métaux et de substances naturellement radioactives. Il faut ensuite s’en débarrasser, soit à travers l’usine d’épuration municipale la plus proche, soit par les rivières."
Articles et liens connexes :
- ABC du Schiste => questions/réponses <=
- Ressource en ligne (en anglais) : la fracturation expliquée par les Compagnies (cartographie des puits, illustrations, liste des composés chimiques...)
=> Frac Focus <=