"L'exploitation du gaz de schiste, une vision court-termiste"
par Alexandre Coste, journaliste chargé de l'animation de la communauté des Mariannautes
=> Article Marianne 2 du 12 août 2012 <=
par Alexandre Coste, journaliste chargé de l'animation de la communauté des Mariannautes
=> Article Marianne 2 du 12 août 2012 <=
Extraits :
"Avec l’épuisement annoncé des gisements de pétrole à brève échéance, États et multinationales recherchent de nouvelles source d'énergies à exploiter, parfois au détriment de l'environnement. Mais pour la plupart des Mariannautes, ce ne sont que des moyens de repousser un changement sociétal nécessaire [...].
Se lancer dans le gaz de schiste serait une grosse erreur qu'on paierait pendant des décennies et surement des siècles pour la pollution engendrée, avertit C.D. Mais si les conséquences qu’engendrerait l’exploitation du gaz de schiste s’avéraient si néfastes pour l’environnement, pour quelle raison ce débat n'est-il pas une affaire classée ?
La faute aux intérêts économique et géopolitiques qui priment sur la santé environnementale, répondent certains Mariannautes sceptiques : Les responsables économiques sont comme un ours devant un pot de miel , regrette F.F.
Pour V. A.-S., investir dans des énergies plus propre resterait un investissement très intéressant, même si les retours ne seraient pas immédiats : La France doit passer à une production d'énergie moins polluante. Cela deviendra son atout, économique mais aussi politique, dans un monde où la pollution reste un problème qui grandit. Il faut penser à long terme. Ainsi la plupart des Mariannautes se sentent concernés par l'avenir de la planète et l'héritage qu'ils vont laisser aux générations futures [...].
L'exploitation du gaz de schiste, propre ou non, ne reste toutefois pour beaucoup de Mariannautes qu'un moyen de repousser de quelques décennies des questions cruciales pour l'avenir de l'humanité. Alors que nous n'avons rien fait en prévision de la fin du nucléaire et du pétrole en raison des facilités à court terme que nous y trouvions, est-ce un sursis hypothétique de quelques décennies qui nous y contiendra ?, interroge F.F. C'est reculer pour mieux sauter. A quoi bon saccager notre pays plus ou moins gravement et définitivement si c'est pour nous trouver, assurément, au même point à la fin ? Derrière cela il y a toujours ce pari fou qui espère que les générations suivantes sauront trouver les solutions grâce aux progrès constants de la science. Or, même si la science y parvenait, doit-on leur laisser une terre vidée de toute vie et de tout agrément ?".
"Avec l’épuisement annoncé des gisements de pétrole à brève échéance, États et multinationales recherchent de nouvelles source d'énergies à exploiter, parfois au détriment de l'environnement. Mais pour la plupart des Mariannautes, ce ne sont que des moyens de repousser un changement sociétal nécessaire [...].
Se lancer dans le gaz de schiste serait une grosse erreur qu'on paierait pendant des décennies et surement des siècles pour la pollution engendrée, avertit C.D. Mais si les conséquences qu’engendrerait l’exploitation du gaz de schiste s’avéraient si néfastes pour l’environnement, pour quelle raison ce débat n'est-il pas une affaire classée ?
La faute aux intérêts économique et géopolitiques qui priment sur la santé environnementale, répondent certains Mariannautes sceptiques : Les responsables économiques sont comme un ours devant un pot de miel , regrette F.F.
Pour V. A.-S., investir dans des énergies plus propre resterait un investissement très intéressant, même si les retours ne seraient pas immédiats : La France doit passer à une production d'énergie moins polluante. Cela deviendra son atout, économique mais aussi politique, dans un monde où la pollution reste un problème qui grandit. Il faut penser à long terme. Ainsi la plupart des Mariannautes se sentent concernés par l'avenir de la planète et l'héritage qu'ils vont laisser aux générations futures [...].
L'exploitation du gaz de schiste, propre ou non, ne reste toutefois pour beaucoup de Mariannautes qu'un moyen de repousser de quelques décennies des questions cruciales pour l'avenir de l'humanité. Alors que nous n'avons rien fait en prévision de la fin du nucléaire et du pétrole en raison des facilités à court terme que nous y trouvions, est-ce un sursis hypothétique de quelques décennies qui nous y contiendra ?, interroge F.F. C'est reculer pour mieux sauter. A quoi bon saccager notre pays plus ou moins gravement et définitivement si c'est pour nous trouver, assurément, au même point à la fin ? Derrière cela il y a toujours ce pari fou qui espère que les générations suivantes sauront trouver les solutions grâce aux progrès constants de la science. Or, même si la science y parvenait, doit-on leur laisser une terre vidée de toute vie et de tout agrément ?".