Maladresse de jeune premier ? Intox ? Manoeuvre visant à tester le niveau de mobilisation ? Quoi qu'il en soit, les opposants au GdS, collectifs et associations, se devaient de réagir à l'éventualité d'un accord entre la France et l'Algérie, où il pourrait être plus aisé d'expérimenter les techniques en vue de bousiller les sous-sols.
Communiqué de Presse à l'initiative des Collectif IdF du 21 décembre :
"Gaz et pétrole de schiste : Ni dans mon jardin, ni dans celui du voisin !"
=> Site ALDEAH <=
Communiqué de Presse du Réseau Rhonalpin des Collectifs du 21 décembre :
"Après les essais nucléaires dans le Sahara,
des essais français pour la production de gaz de schiste !"
=> Site Collectif 07 <=
Communiqué de Presse des Amis de la Terre du 20 décembre :
"L'Algérie : laboratoire d'expérimentations de la France ?"
=> Site AT <=
-----------------
"Gaz et pétrole de schiste : Ni dans mon jardin, ni dans celui du voisin !"
=> Site ALDEAH <=
Communiqué de Presse du Réseau Rhonalpin des Collectifs du 21 décembre :
"Après les essais nucléaires dans le Sahara,
des essais français pour la production de gaz de schiste !"
=> Site Collectif 07 <=
Communiqué de Presse des Amis de la Terre du 20 décembre :
"L'Algérie : laboratoire d'expérimentations de la France ?"
=> Site AT <=
-----------------
Info ou intox, Delphine Batho, "avec l'aval de Matignon et après un contact avec le Quai d'Orsay", s'est empressée d'atteindre la mèche :
Extraits :
"Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius a fait quelques confidences jeudi matin à un petit nombre de journalistes. Dans ses propos, une information : la France et l'Algérie vont prochainement signer un accord permettant des recherches françaises sur le territoire algérien dans le domaine de l'exploitation des gaz de schiste [...].
Si la France, comme c'est sa position officielle, interdit la fracturation hydraulique pour exploiter le gaz de schiste, ce n'est pas pour l'encourager ailleurs, explique un conseiller de Delphine Batho. Laurent Fabius n'évoquait pourtant pas la technique de la fracturation hydraulique, mais au contraire un programme de recherches avec les Algériens pour imaginer un éventuel procédé alternatif, plus respectueux de l'environnement. Le démenti suscite donc une double interrogation : soit Laurent Fabius s'est mal exprimé, ce qui n'est pas son genre, soit les premières critiques que cet accord éveille obligent le gouvernement à rétropédaler".
"Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius a fait quelques confidences jeudi matin à un petit nombre de journalistes. Dans ses propos, une information : la France et l'Algérie vont prochainement signer un accord permettant des recherches françaises sur le territoire algérien dans le domaine de l'exploitation des gaz de schiste [...].
Si la France, comme c'est sa position officielle, interdit la fracturation hydraulique pour exploiter le gaz de schiste, ce n'est pas pour l'encourager ailleurs, explique un conseiller de Delphine Batho. Laurent Fabius n'évoquait pourtant pas la technique de la fracturation hydraulique, mais au contraire un programme de recherches avec les Algériens pour imaginer un éventuel procédé alternatif, plus respectueux de l'environnement. Le démenti suscite donc une double interrogation : soit Laurent Fabius s'est mal exprimé, ce qui n'est pas son genre, soit les premières critiques que cet accord éveille obligent le gouvernement à rétropédaler".
-----------------
"L’opposition à l’exploitation des gaz de schiste tente de s’organiser en Algérie et au Maghreb"
=> Article Maghreb Emergent du 1er janvier 2013 <=
"L’opposition à l’exploitation des gaz de schiste tente de s’organiser en Algérie et au Maghreb"
=> Article Maghreb Emergent du 1er janvier 2013 <=
Extraits :
"Contrairement aux prédictions de l’hebdomadaire français Le Point, nombre de collectifs algériens ont réagi aux récentes révélations sur un futur accord autorisant des recherches françaises en Algérie [...]. Cette contestation s’est manifestée sous la forme de communiqués, de déclarations et d’appels émanant de personnalités publiques mais surtout de collectifs mobilisés de longue date [...].
Les Algériens ne risquent pas de râler, prédisait l'hebdomadaire français Le Point dans un court article paru le 20 décembre. Le démenti ne s'est pas fait attendre. Le jour même, dans un article intitulé «Gaz de schiste : la France les exploitera en Algérie» publié sur son site, le Collectif national pour les libertés citoyennes (CNLC) réagissait aux «confidences» du ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius [...].
(Notre) mouvement a commencé en juin 2012 par une pétition contre le lancement du premier forage de gaz de schiste dans le bassin de l'Ahnet. Puis nous sommes entrés en contact avec des activistes anti-gaz de schiste au Maghreb et en Europe et nous avons organisé plusieurs rencontres et conférences, poursuit [Moussa Kacem, coordinateur de ce collectif] cet enseignant à l'Université d'Oran, spécialiste en environnement, mines et carrières. Outre le travail de terrain, le Collectif, animé par une cinquantaine de personnes en Algérie et soutenu par plusieurs ONG françaises, publie régulièrement, sur son blog, des articles et vidéos de la presse nationale et internationale sur la question de l’exploitation du gaz de schiste.
Des voix s'élèvent contre l’exploitation du gaz de schiste au Maroc et en Tunisie aussi. Les militants de cette cause environnementale tentent de se rassembler sur le web en priorité mais aussi d’organiser des activités communes dès que l'occasion s’en présente.
Ainsi, le 8 décembre [2012] dernier, une Conférence maghrébine pour lutter contre la fracturation hydraulique pour l’exploration et l’exploitation des gaz de schiste s'est-elle tenue à Oujda, au Maroc. Organisée par l'association Espace de solidarité et de coopération de l’oriental (ESCO), elle s'est achevée par une déclaration affirmant une ferme opposition à l’emploi de la technologie de fracturation hydraulique pour l’exploitation du gaz de schiste au Maghreb et ailleurs. Elle a appelé les gouvernements des pays maghrébins à opter pour le principe de précaution (…) et pour un mix énergétique respectueux de l’environnement et de la santé publique, humaine et animale".
"Contrairement aux prédictions de l’hebdomadaire français Le Point, nombre de collectifs algériens ont réagi aux récentes révélations sur un futur accord autorisant des recherches françaises en Algérie [...]. Cette contestation s’est manifestée sous la forme de communiqués, de déclarations et d’appels émanant de personnalités publiques mais surtout de collectifs mobilisés de longue date [...].
Les Algériens ne risquent pas de râler, prédisait l'hebdomadaire français Le Point dans un court article paru le 20 décembre. Le démenti ne s'est pas fait attendre. Le jour même, dans un article intitulé «Gaz de schiste : la France les exploitera en Algérie» publié sur son site, le Collectif national pour les libertés citoyennes (CNLC) réagissait aux «confidences» du ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius [...].
(Notre) mouvement a commencé en juin 2012 par une pétition contre le lancement du premier forage de gaz de schiste dans le bassin de l'Ahnet. Puis nous sommes entrés en contact avec des activistes anti-gaz de schiste au Maghreb et en Europe et nous avons organisé plusieurs rencontres et conférences, poursuit [Moussa Kacem, coordinateur de ce collectif] cet enseignant à l'Université d'Oran, spécialiste en environnement, mines et carrières. Outre le travail de terrain, le Collectif, animé par une cinquantaine de personnes en Algérie et soutenu par plusieurs ONG françaises, publie régulièrement, sur son blog, des articles et vidéos de la presse nationale et internationale sur la question de l’exploitation du gaz de schiste.
Des voix s'élèvent contre l’exploitation du gaz de schiste au Maroc et en Tunisie aussi. Les militants de cette cause environnementale tentent de se rassembler sur le web en priorité mais aussi d’organiser des activités communes dès que l'occasion s’en présente.
Ainsi, le 8 décembre [2012] dernier, une Conférence maghrébine pour lutter contre la fracturation hydraulique pour l’exploration et l’exploitation des gaz de schiste s'est-elle tenue à Oujda, au Maroc. Organisée par l'association Espace de solidarité et de coopération de l’oriental (ESCO), elle s'est achevée par une déclaration affirmant une ferme opposition à l’emploi de la technologie de fracturation hydraulique pour l’exploitation du gaz de schiste au Maghreb et ailleurs. Elle a appelé les gouvernements des pays maghrébins à opter pour le principe de précaution (…) et pour un mix énergétique respectueux de l’environnement et de la santé publique, humaine et animale".