Le Bilan Toxicologique et Chimique de "l'Exploration et l'Exploitation des Huiles et Gaz de Schiste ou Hydrocarbures de Roche-Mère par Fracturation Hydraulique" d'André Picot et l'ATC (Association Toxicologie-Chimie) a été mis à jour.
La deuxième édition du 20 juillet 2011 est disponible -> ici <-
Extrait :"Fluides de fracturation, un milieu réactionnel.
Parmi les produits identifiés par l’EPA dans l’eau de récupération, il est étonnant d’y retrouver de nombreux hydrocarbures halogénés [...] qui sans doute se sont formés dans le milieu de fracturation à partir des hydrocarbures initiaux, en présence de réactifs halogénants, eux-mêmes présents initialement dans le milieu de fracturation.
Tout semble se passer comme si la zone de fracturation, qui se situe à grandes profondeurs (1000 à 3000 m voire plus), soumis à de fortes pressions et à des températures assez élevées, se comportait comme un réacteur chimique dans lequel plusieurs centaines de produits, dont certains sont de puissants catalyseurs (sels métalliques…), interagissaient et formaient en final de nouveaux composés, résultats d’une ou de plusieurs réactions chimiques.
Celle qui peut paraître la plus étonnante aboutit au N-Oxyde de 4-nitroquinoleine (4-NQD), que l’on retrouve dans les eaux de sortie de la fracturation, selon les documents du NYSDEC, de l’État de New York à des concentrations qui peuvent avoisiner les 15 mg/L-1.
D’où peut provenir ce composé, qui peut paraître très insolite dans des eaux de fracturation, alors qu’il est seulement utilisé par les spécialistes de la cancérogénèse expérimentale pour déclencher sélectivement chez les rongeurs (Rats, Souris) des cancers de la cavité buccale et de la langue [...]."
Tout semble se passer comme si la zone de fracturation, qui se situe à grandes profondeurs (1000 à 3000 m voire plus), soumis à de fortes pressions et à des températures assez élevées, se comportait comme un réacteur chimique dans lequel plusieurs centaines de produits, dont certains sont de puissants catalyseurs (sels métalliques…), interagissaient et formaient en final de nouveaux composés, résultats d’une ou de plusieurs réactions chimiques.
Celle qui peut paraître la plus étonnante aboutit au N-Oxyde de 4-nitroquinoleine (4-NQD), que l’on retrouve dans les eaux de sortie de la fracturation, selon les documents du NYSDEC, de l’État de New York à des concentrations qui peuvent avoisiner les 15 mg/L-1.
D’où peut provenir ce composé, qui peut paraître très insolite dans des eaux de fracturation, alors qu’il est seulement utilisé par les spécialistes de la cancérogénèse expérimentale pour déclencher sélectivement chez les rongeurs (Rats, Souris) des cancers de la cavité buccale et de la langue [...]."