Le Chef Raoni et les populations indigènes du Xingù
demandent l'abandon définitif du projet de barrage de Belo Monte.
Extraits :demandent l'abandon définitif du projet de barrage de Belo Monte.
"Nous, peuple indigène du Xingù, ne voulons pas de Belo Monte. Nous, peuple indigène du Xingù, luttons pour notre peuple, pour notre terre mais aussi pour l'avenir de la planète. Le président Lula a déclaré qu'il était inquiet pour les Indiens, qu'il était préoccupé par l'Amazonie et qu'il ne voulait pas que des ONG internationales s'opposent au barrage de Belo Monte. Nous ne sommes pas des ONG internationales. Nous, les 62 leaders indigènes des villages de Bacajâ, Mrotidjam, Kararaô, Terra-Wanga, Boa Vista Km 17, Tukamâ, Kapoto, Moikarako, Aykre, Kiketrum, Potikro, Tukaia, Mentutire, Omekrankum, Cakamkubem et Pokaimone, avons déjà subi de nombreuses invasions et affronté de nombreux dangers. [...]
Nous luttons pour notre peuple, pour nos terres, pour nos forêts, pour nos rivières, pour nos enfants et à la gloire de nos ancêtres. Nous luttons également pour l'avenir du monde, car nous savons que ces forêts sont autant bénéfiques aux peuples indigènes qu'à la société brésilienne et au monde entier. Nous savons aussi que sans ces forêts, beaucoup de gens souffriront, beaucoup plus que de toutes les destructions qui ont eu lieu par le passé. Tout vie est interconnectée, comme le sang qui unit les familles. Le monde entier doit savoir ce qui se passe ici, il doit se rendre compte à quel point la destruction des forêts et des peuples indigènes signifie sa propre destruction. C'est pour ces raisons que nous ne voulons pas de Belo Monte. Ce barrage signifie la destruction de notre peuple. [...]
En conclusion, nous proclamons que nous sommes décidés, que nous sommes forts, que nous sommes prêts à nous battre et que nous nous souvenons des termes de la lettre qu'un Indien d'Amérique du Nord avait jadis envoyé à son président : « C'est seulement lorsque l'homme blanc aura détruit la forêt entière, lorsqu'il aura tué tous les poissons et tous les animaux et aura asséché toutes les rivières qu'il s'apercevra que personne ne peut manger l'argent »."
Nous luttons pour notre peuple, pour nos terres, pour nos forêts, pour nos rivières, pour nos enfants et à la gloire de nos ancêtres. Nous luttons également pour l'avenir du monde, car nous savons que ces forêts sont autant bénéfiques aux peuples indigènes qu'à la société brésilienne et au monde entier. Nous savons aussi que sans ces forêts, beaucoup de gens souffriront, beaucoup plus que de toutes les destructions qui ont eu lieu par le passé. Tout vie est interconnectée, comme le sang qui unit les familles. Le monde entier doit savoir ce qui se passe ici, il doit se rendre compte à quel point la destruction des forêts et des peuples indigènes signifie sa propre destruction. C'est pour ces raisons que nous ne voulons pas de Belo Monte. Ce barrage signifie la destruction de notre peuple. [...]
En conclusion, nous proclamons que nous sommes décidés, que nous sommes forts, que nous sommes prêts à nous battre et que nous nous souvenons des termes de la lettre qu'un Indien d'Amérique du Nord avait jadis envoyé à son président : « C'est seulement lorsque l'homme blanc aura détruit la forêt entière, lorsqu'il aura tué tous les poissons et tous les animaux et aura asséché toutes les rivières qu'il s'apercevra que personne ne peut manger l'argent »."