Transcription de l'intervention de Jean-Michel Gonnot
(député UMP de l'Oise, co-rapporteur de la mission d'information parlementaire)
au journal de France 3 - 19/20 Picardie
mise en ligne sur Youtube le 25 avril 2011
France 3 : vous venez d'entendre François Fillon. Pour lui, il est urgent d'attendre et surtout de ne rien faire. Votre réaction ?(député UMP de l'Oise, co-rapporteur de la mission d'information parlementaire)
au journal de France 3 - 19/20 Picardie
mise en ligne sur Youtube le 25 avril 2011
JM Gonnet : il ne s'agit pas de ne rien faire, il s'agit au contraire à la fois d'annuler 4 permis qui ont été attribués, mais seulement 4, de remettre tout à plat, de provoquer un débat et ensuite de reprendre les décisions qui s'imposent, c'est dire de ne pas exploiter effectivement ces pétrole et gaz de schiste à n'importe quelle condition.
Fr3 : Vous êtes d'accord avec cette méthode ?
JMG : bien, écoutez, on n'a pas le choix, je crois. Au sein d'une mission, mettre à plat c'est ce que nous faisons, c'est ce que fait la mission dont je suis responsable, avec Yves Martin, député socialiste du Gers. Essayer de tout mettre à plat, c'est essayer de voir effectivement à quelles conditions on peut rendre acceptable l'exploration d'abord, c'est à dire la recherche, et, éventuellement, l'exploitation un jour de ces gaz et huile de schiste.
Fr3 : il y a tout de même un peu de "rétropédalage". Monsieur Borloo avait autorisé cette exploitation. Aujourd'hui, on dit "on va quand même regarder ce qu'il en est sur les conséquences sur l'environnement". C'est dommageable ou non pour vous ?
JMG : c'est tout à fait normal qu'on essaye de regarder et notamment d'éviter en France un certain nombre d'accidents qui ont pu se produire au Canada ou aux Etats-Unis et notamment dans des états où il n'y avait pas de culture de l'exploration de pétrole.