On a peut-être gagné une première bataille,
mais la "guerre" ne fait que commencer...
"Gaz de schiste: les pétroliers prêts à riposter"
=> Article L'Expansion du 25 avril 2012 <=
mais la "guerre" ne fait que commencer...
"Gaz de schiste: les pétroliers prêts à riposter"
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Extrait :
"Mis en échec l'année dernière par les mouvements citoyens et les ONG vertes, les partisans de l'exploitation de cet hydrocarbure ne désarment pas [...].
Dans les luxueux bureaux de l'Union française des industries pétrolières (Ufip), Jean-Louis Schilansky, son président, flanqué de son communicant, Jean-Pierre Balligand - ancien directeur de la communication de Total -, s'apprête à relancer la bataille. La loi permet en effet aux industriels, sous couvert de recherches scientifiques, de lancer des opérations d'exploration afin de mesurer le potentiel exact. "Ces expérimentations nous donneront une bonne base pour calmer les peurs irrationnelles de l'opinion publique", explique posément Jean-Louis Schilansky, qui prévoit aussi "d'emmener une partie des députés influents de la future Assemblée nationale aux Etats-Unis pour voir de plus près l'extraordinaire essor des gaz de schiste"... Mais c'est au sein de la future Commission nationale d'orientation, chargée de suivre le déroulement des expérimentations, que la bataille des lobbys anti- et pro-gaz de schiste va se jouer. Le choix, par le seul ministre de l'Industrie, des trois "experts indépendants" déterminera sans doute l'avenir du gaz de schiste en France".
"Mis en échec l'année dernière par les mouvements citoyens et les ONG vertes, les partisans de l'exploitation de cet hydrocarbure ne désarment pas [...].
Dans les luxueux bureaux de l'Union française des industries pétrolières (Ufip), Jean-Louis Schilansky, son président, flanqué de son communicant, Jean-Pierre Balligand - ancien directeur de la communication de Total -, s'apprête à relancer la bataille. La loi permet en effet aux industriels, sous couvert de recherches scientifiques, de lancer des opérations d'exploration afin de mesurer le potentiel exact. "Ces expérimentations nous donneront une bonne base pour calmer les peurs irrationnelles de l'opinion publique", explique posément Jean-Louis Schilansky, qui prévoit aussi "d'emmener une partie des députés influents de la future Assemblée nationale aux Etats-Unis pour voir de plus près l'extraordinaire essor des gaz de schiste"... Mais c'est au sein de la future Commission nationale d'orientation, chargée de suivre le déroulement des expérimentations, que la bataille des lobbys anti- et pro-gaz de schiste va se jouer. Le choix, par le seul ministre de l'Industrie, des trois "experts indépendants" déterminera sans doute l'avenir du gaz de schiste en France".